Le samedi 1er mars, à 19 heures, à la Galerie Ingang Design - Espace no. 427 du Belgo, 372, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal.
Conférence animée par l’artiste-ingénieur Stéphane Lajoie avec le philosophe Alain Deneault, l’auteur Simon Paré-Poupart et le chercheur postdoctoral Thibault Biscahie sur la question d'alternatives possibles face aux déchirements et inégalités que reproduisent la mondialisation néolibérale.
Au moment où de larges pans de la population mondiale sont écartés de la prospérité relative des pays riches, alors que l'Occident (et d'autres pays industrialisés) s'enferment dans un entre-soi nationaliste et réactionnaire, l’heure est venue de penser à des solutions autres que celles proposées par le néolibéralisme aux problèmes que cette pensée capitalistique a elle-même créés.
Comment repenser l’économie de la nature, les rapports sociaux et le protectionnisme économique au moment où commence à paraître des situations de dérélictions politique et commerciale ? Dans un contexte artistique, la galerie INGANG vous invite pour un échange sur les alternatives au modèle consumériste dominant et les perspectives du Québec comme espace qui devrait permettre par les métissages de construire des ponts entre civilisations, langues et cultures.
Le philosophe Alain Deneault présente un portrait global de la mondialisation contemporaine et des pistes de solutions pour en sortir. Simon Paré-Poupart portera son analyse sur le commerce mondial des déchets vers les pays pauvres, l’intégration des immigrants dans le marché du ramassage des ordures et le statut et rôle des éboueurs / vidangeurs dans la société québécoise.
Enfin, Thibault Biscahie propose d’aller au-delà des modèles de protectionnisme belliqueux et destructeurs de la biosphère (à la Trump) et des politiques libre-échangistes tout aussi destructrices de la biosphère et anti-démocratiques (type Commission européenne) qui nous prennent en étau.
Inaugurée en 2024, la galerie présente tout l’hiver les travaux réalisés par l’artiste-ingénieur Stéphane Lajoie qui consistent à des collages sur des plans de construction des ponts des lagunes de l’Expo 67 : un moment d’optimisme qui a fait de la métropole québécoise un symbole de l’ouverture sur le monde.
Crédit photo: Stéphane Lajoie
